大型超市的促销活动往往集中于高脂、高糖或高盐食品

发布时间:2025-09-16 08:41:30

Les promotions de la grande distribution concernent souvent des produits trop gras, trop sucrés ou trop salés

大型超市的促销活动往往集中于高脂、高糖或高盐食品



 背景导读

Selon un recensement effectué par sept associations en février et en mars, les campagnes mettent en avant des aliments dont il faudrait réduire la consommation, et seulement 12 % d’entre elles portent sur des produits à favoriser comme les fruits, les légumes et les légumineuses.


根据七家协会在今年2月至3月开展的一项调查,超市促销活动中所主推的多为应当减少摄入的食品,仅有12%的促销涉及水果、蔬菜、豆类等应优先鼓励摄入的健康食品。


II. 阅前思考

1. 超市的促销策略在多大程度上影响了我们的日常饮食选择?

→ 我们是否意识到,在“买一赠一”或“半价”标签的诱惑下,可能无形中选择了更多对健康不利的食品?

2. 健康饮食和价格之间是否存在“不可调和”的矛盾?

→ 为什么越健康的食品往往越贵?这种“双轨制”的市场机制是否加剧了营养不平等?

3. 大型零售商是否有责任在公共健康中承担更多义务?

→ 超市是否应对其销售策略的社会后果负责?是否应该通过法律手段限制不健康食品的推广?

词汇及表达

recensement (n. m.)

• 含义:普查,统计,清点。

• 解释:在此指由多家协会联合进行的对超市促销内容的系统性调查或统计。

例如:Le recensement a permis d’identifier les produits les plus souvent promus.(这项统计帮助识别了最常被推广的商品。)


mettre en avant (loc. v.)

• 含义:突出展示,优先推荐。

• 解释:该短语表示通过宣传或陈列手段将某物置于显著位置,增强其吸引力。

例如Les grandes surfaces mettent souvent en avant les produits transformés.(大型超市常常优先推荐加工食品。)


réduire la consommation (loc. v.)

• 含义:减少摄入,降低消费量。

• 解释:多用于健康、环境等语境,指减少某类食品或资源的使用量。

例如:Il est conseillé de réduire la consommation de sucre.(建议减少糖的摄入。)


produit à favoriser (loc. n.)

• 含义:应优先选择/推荐的产品。

• 解释:根据健康标准,应鼓励人们多摄入的食品类别,如水果和蔬菜等。

例如:Les fruits sont des produits à favoriser dans une alimentation équilibrée.(水果是在均衡饮食中应优先推荐的食品。)


légumineuse (n. f.)

• 含义:豆科植物,豆类食品。

• 解释:如扁豆、鹰嘴豆、干豌豆等,是富含蛋白质与纤维的健康食品,在营养建议中被强烈推荐。

例如:Les légumineuses sont riches en protéines végétales.(豆类富含植物蛋白。)






III.外教原文朗读


Les promotions de la grande distribution concernent souvent des produits trop gras, trop sucrés ou trop salés


Selon un recensement effectué par sept associations en février et en mars, les campagnes mettent en avant des aliments dont il faudrait réduire la consommation, et seulement 12 % d’entre elles portent sur des produits à favoriser comme les fruits, les légumes et les légumineuses.


C’est l’une des techniques par lesquelles les enseignes de distribution essaient de se distinguer et d’attirer les consommateurs : les promotions – le plus souvent mises en avant dans des catalogues sous la forme de « − 50 % » ou de « 2 + 1 offert » ou de lots – sont autant de moyens pour les hypers et supermarchés de séduire les consommateurs et leur portefeuille. Mais pour un collectif d’associations engagées pour la santé, l’environnement et les droits des consommateurs, cette pratique est en trompe-l’œil et se révèle néfaste pour la santé.


Selon un recensement de brochures publicitaires effectué en février et mars par ces sept organisations (France Assos Santé, Réseau Action Climat – le RAC –, Fédération française des diabétiques, Foodwatch, Collectif national des associations d’obèses…), dont les résultats sont publiés mercredi 21 mai, les deux tiers des promotions portent sur des produits trop gras, trop sucrés, trop salés. Autant de denrées dont il faudrait réduire la consommation, et seulement 12 % d’entre elles portent sur des produits à favoriser.


Au total, ces associations ont donc répertorié six fois plus de promotions sur les aliments les plus défavorables à la santé que sur les aliments sains. « Le résultat est édifiant pour ces enseignes qui se présentent comme des alliées du bien-manger », réagit Benoit Granier, responsable alimentation du RAC.


Moins sains, moins chers

Les ONG ont passé au crible 40 catalogues promotionnels des cinq principales enseignes de la grande distribution – Carrefour, Coopérative U, E. Leclerc, Intermarché et Lidl. Huit catalogues par enseigne ont ainsi été analysés, et plus de 4 726 promotions répertoriées et classées en fonction des recommandations nutritionnelles officielles.


Adopté en 2019, le dernier Programme national nutrition santé (PNNS) recommande en effet d’augmenter la part de plusieurs catégories d’aliments dans nos assiettes : les fruits et légumes – sous-consommés par une large majorité de Français –, les légumineuses, les fruits à coques, les céréales complètes, certaines huiles… Et, à l’inverse, de réduire les produits très gras, salés et sucrés, ainsi que les viandes rouges et charcuteries.


Or, par le biais de mises en avant en tête de gondole, de prix ou d’incitations marketing, ce sont les aliments les moins sains qui apparaissent comme l’option la moins chère et la plus facile. « On sait que l’environnement alimentaire – les publicités, le positionnement dans les rayons, les promotions… – influence beaucoup les choix de consommation, note Noémie Bouchard, de la Fédération française des diabétiques. On finit par ne plus s’en apercevoir, c’est le propre d’un environnement, mais il était important pour nous de pouvoir quantifier ces dérives. »


Au-delà des promotions, l’enjeu porte sur la transparence des prix et des marges. En janvier, Foodwatch avait comparé les prix de plusieurs produits transformés appartenant à une même catégorie – comme les cordons-bleus, les crackers ou les conserves de petits pois –, ainsi que leur composition nutritionnelle. L’association avait mis en évidence qu’au sein de chacune des catégories, les cinq références les moins chères contenaient systématiquement plus de sucres ajoutés que les cinq les plus chères. « Avec cette nouvelle enquête sur les promotions, c’est l’illustration concrète d’un marché à deux vitesses dans lequel les produits les plus sains sont les plus chers, et les produits premiers prix sont les moins bons pour la santé, dénonce Audrey Morice, chargée de campagnes chez Foodwatch. Nos demandes, ce sont des revenus dignes pour les agricultrices et agriculteurs, des prix abordables pour les consommateurs, et davantage de règles pour encadrer la grande distribution. »


« Les promotions favorisent la surconsommation »

Les associations demandent aux enseignes de rééquilibrer leurs promotions en portant à 50 % la part minimum des rabais sur les produits à favoriser selon le PNNS, et à 10 % les offres sur les produits bio. Mais elles insistent aussi : les promotions ne doivent pas être un outil qui casse la rémunération des agriculteurs. « Aucune promotion ne doit se faire au détriment d’un revenu juste et ne doit être un moyen de pression dans les négociations commerciales », précise Audrey Morice.


Dans les précédentes lois EGalim sur les négociations commerciales, le sujet des promotions n’était abordé que sous l’angle des quantités de promotions accordées, mais le type de produits favorisés n’était pas débattu. « Les promotions ont pour objectif même d’entraîner des achats impulsifs qui n’étaient pas prévus, donc elles favorisent la surconsommation et viennent capter une part du budget alimentaire, note Benoit Granier. C’est problématique parce qu’elles détruisent la valeur économique, la valeur écologique, mais aussi la santé. » Pour ces raisons, le collectif d’associations appelle aussi à agir pour interdire les publicités pour les aliments les plus néfastes, en particulier destinées aux enfants, à étendre l’affichage du Nutri-Score, à rendre transparentes les marges.


Dans une étude publiée le 13 mai, le RAC avait déjà souligné le rôle central et peu encadré de la grande distribution pour la transition alimentaire. Plusieurs acteurs du secteur, interrogés dans ce cadre, reconnaissaient un problème sur les promotions, mais appelaient à fixer des règles communes, faisant valoir qu’il s’agit d’un terrain de concurrence entre enseignes. Le gouvernement a mis en consultation, en avril, son projet de Stratégie nationale alimentation nutrition et climat, mais la version provisoire de ce document ne prévoit pas de mesure contraignante sur les promotions, hormis une incitation à « promouvoir la visibilité des produits “durables et de qualité” ».


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